EXTRAITS du recueil “d’Amour et de Folie” de Claude DAVID – 1998
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Dans l’ombre du Silence
les mots résonnent, déraisonnent
démesurent la vie, déshabillent l’espoir
Ils s’encordent de feu
éclairant l’épaisseur des maux
Ils s’envolent dans le ventre du vent
et s’évanouissent dans le cri
dans l’antre de l’écrit
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1ère partie : ‘d’Amour’ (Résonances et Déraisonnances)
Poème, … Quand je m’enfouis dans tes mots
Tel un enfant dans ses rêves,
Quand je courtise tes points-virgules,
Délices de la découverte,
Quand je me glisse entre tes lignes,
Vagabondages,
Quand ta musique m’emporte Vers d’autres rives,
Quand des sensations étranges Nous unissent,
……………………………………………………je t’aime
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PRESQU’OMBRE
Sa beauté, rondeurs nues
Anime les maux
Eparpillés
Dans la chambre déclairée.
Ses bras Ses mains voilées d’ombre
Jouent du vent, de l’ambre Et de l’éclair
L’automne gorgé d’onde
Ondule dans sa gorge
Sa bouche effeuille les idées
Déshabille les mots Effarouchés
Ses lèvres humides
Embrassent le silence
De mon cœur
Défait
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SOLEIL D’AUTOMNE
Lorsque tu vins vers moi
Ton élégance
Courbes émotives
S’irisa d’un bouquet de soleils
Gouttes d’énergie diaphanes
Ta chevelure – mouvances
Parfuma le matin
Frissons aux senteurs troublantes
La brume palpita
D’un bonheur aux contours indécis
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Dans l’envers du miroir
Les probables d’hier
Les lendemains se sont enfuis
Les possibles aussi Les reflets fugitifs
Dénoncent
Le temps
Se regarde
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GRIFFURES D’AMOUR
Finitude des désirs
Pour une fleur inexacte
Aux formes tourmentées
Le cœur griffé
S’enfuit vers les nuits infidèles
Loin des brillances de l’image
De ses finalités La mélancolie
Guide mes rêveries
Aux lisières du néant
Désir de finitude
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DERAISONNANCE
Qu’importent les musiques si
Les résonances
Discordent de mémoire ?
Je veux l’oubli des sentiments
Couleurs noires du sang
Séché des années
Je veux brûler d’une étoile
Vibrer en harmonie
Je veux la vie anthropophage
Fusion des cœurs
Déraisonnance ?
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2ème partie : ‘de Folie’ (aux polis tiques de tous poils et aux soldats de l’âme)
AURORES SANGLANTES
Distances erratiques des éveils
Arrachés
Douleurs insolites de l’aube
Effarouchée
Cœurs défaits, dessourcés
Révoltes et larmes
La vie
S’inquiète
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SOCIETAL
A-nature est l’empire
Où s’endorment les sens
Dans l’ombre déchirée
D’une fleur étiolée
Esquisse d’un droit
Au loin de liberté
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A distance d’une pensée
Une foule en deuil
Défile dans l’ombre
Elle traîne ses prières
Chaînes de douleur
Il fait noir
Et les mots titubent
Désaccordés
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Ta destinée t’attend dans son mirage
En l’épaisseur de l’ombre
Où tu trébuches
Hésitant
A fleur
De
Vie
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DELIRES
Les sirènes de l’espoir
Précipitent l’instant
Déchu
Vers des aurores délavées
Par les larmes